PFAS : Stratégie de surveillance de l’ANSES
L’ANSES a publié en octobre 2025 une synthèse nationale sur la surveillance des PFAS, dits polluants éternels, ces substances chimiques très persistantes et préoccupantes pour la santé et l’environnement.
En analysant plus de 2 millions de données sur 142 PFAS dans les différents sous-compartiments (eaux, sédiments, aliments, air, sols, etc.), l’agence constate de fortes lacunes sur les données disponibles. Elle propose une stratégie graduelle de surveillance : pérenne pour les substances les plus suivies, exploratoire pour celles encore mal connues, et localisée dans les zones à risque.
L’objectif est d’intégrer la contamination et la toxicité pour mieux hiérarchiser les priorités et élargir la surveillance à 247 substances dans tous les sous-compartiments, permettant d’intégrer le TFA, issu notamment de la dégradation de pesticides.
À partir de 2026, la surveillance de 20 PFAS sera obligatoire dans l’eau potable et l’ANSES prône une extension de la liste avec 5 PFAS supplémentaires, dont le TFA.
En savoir plus :
- PFAS : vers une surveillance élargie - ANSES
- PFAS : l’ANSES prône une stratégie graduelle de surveillance pérenne, exploratoire et localisée - Banque des territoires
- L’ANSES a approfondi son étude des PFAS et en propose une surveillance élargie - Landot & associés
- PFAS : les pistes de l’ANSES pour combler les lacunes dans la surveillance - Actu Environnement
